“Si l’on veut vraiment aider les communautés à résoudre leurs issues, il faut newbie par ce qu’elles en disent”, says Anne Larson, qui dirige l’équipe du CIFOR-ICRAF chargée de la gouvernance, de l’équité et du bien-être. “En tant que chercheur(e), vous pouvez apporter de la technologie ou des semences, mais vous devez vraiment écouter les gens”.
Cela means qu’il faut prendre le temps de nouer des relations, d’apprendre à connaître la communauté et ses membres et de bâtir laconfance. “Tant que vous n’aurez pas gagné cetteconfance, dit-elle, votre engagement auprès de la communauté restera superficiel”.
Le fait de passer du temps au sein de la communauté et d’écouter les gens, en particulier les femmes, aide également les chercheurs à comprendre les dynamiques de pouvoir au sein de la communauté et entre les communautés et les representatives du gouvernement ou d’ different authorities. “Souvent, les problèmes n’ont pas leur origine dans la communauté, ils proviennet d’ailleurs,” explains M. Larson. « Pour les résoudre, il faut donc travailler à plusieurs niveaux. »
Travailler avec les femmes pour améliorer la administration des terres ou des forêts peut se heurter à des obstacles, par instance si les femmes n’ont pas le droit de posséder des terres, explique Larson, dont le travail porte particulièrement sur la administration des forests et des paysages et sur les droits de propriété, notamment pour les femmes et les peuples autochtones.
En écoutant les ladies dans des pays comme le Nicaragua, le Pérou et l’Ethiopie, Mme Larson a appris que les ladies sont confrontées à la fois à des obstacles et à des opportunités.
“Elles ont a degree d’obstacles et d’opportunités au be du lobby, avec leur conjoint”, explains Mme Larson. « Ensuite, is it at one other degree within the village : ont-elles droit à la parole ou votent-elles dans les choices de la communauté ? »
Les gouvernements locaux et nationaux ont également un impression sur la vie et les droits des femmes, «et à chaque étape, les femmes sont confronted à des obstacles que les hommes ne rencontrent pas parce que les hommes ont plus de pouvoir», dit-elle . « Certains des travaux les plus passionnants constant à réfléchir à la manière dont ces niveaux interagissent ».
Mme Larson has studied these interactions within the cadre of this system to cut back gasoline emissions with the consequences of deforestation and forest degradation (REDD+). Elle a également étudié les processus dans lesquels les communautés locales, les representatives du authorities et d’autres individuals se réunissent pour discuter et prendre of selections sur la administration of terres et des forests dans un paysage particulier.
Une étude de ces boards multipartites au Brésil, au Pérou, en Éthiopie et en Indonésie a montré que, pour être efficaces, ces efforts ne doivent go se limiter à réunir des personnes autour d’une desk, mais qu’ils doivent également s’ attaquer aux inégalités de pouvoir.
Même si les femmes jouent un rôle dans la prize de resolution au be de leur lobby ou de leur village, « plus on monte dans les construction de pouvoir politique, dans la plupart des zone où nous avons travaillé, moins il ya de femmes », explains Carol Colfer, Senior Affiliate at CIFOR-ICRAF.
Avec ses collègues, elle a mis au level une methodology appelée gestion collaborative adaptive, qui s’est révélée particulièrement efficace pour impliquer les ladies de la communauté à tous les stades de la prize de resolution en matière de gestion forestière.
«Dans ce processus, les gens parlent d’abord de leurs objectifs à lengthy terme», explique-t-elle. « Ils outlined des objects communs pour leur communauté, puis decided les mesures à prendre. Ils les planifient, les realisent et en saved le suivi. When you encounter the issue, it’s attainable to alter it and check out it out in a brand new manner. Ce processus permet d’en apprendre beaucoup sur la scenario locale et les villageois ».
Le processus permet également aux gens d’avoir belief en eux, dit-elle en ajoutant : “Si les gens reprenent belief en eux-mêmes, ils ont le mut d’essayer de nouvelles chooses et c’est vraiment puissant”.
Dans les rural zones où elle a travaillé avec ses collègues, Colfer explique « nous avons constaté que les femmes étaient beaucoup plus disposées à s’exprimer, beaucoup plus caps d’analyzer leur propre scenario et la dynamique du pouvoir dans leur région, et beaucoup plus aptes a résoudre les conflits » . “Ces chooses-là sont Durables – on ne perd pas les compétences que l’on acquirt”.